ALAIN FERAT | Les titres
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LÀ-BAS (3:37)
PRÈS DE MOI (3:31)
SAISONS (2:27)
MAL EN TOI, MAL EN MOI (3:03)
MAMAN (2:45)
LA GRANDE ROUE (2:45)
LEURS GRANDS YEUX (2:16)
MON PÈRE (2:23)
PETITS TÉTÉS, PETITS TÊTONS (2:24)
L’AMOUR (3:17)
DÉSERT VOILÉ (1:54)
QUE C’EST TROP LONG D’ATTENDRE (2:52)

J’aimerais garder près de moi,
tous ceux qui font mes joies,
des cris, des larmes, des rires, des souvenirs,
mais on n’a pas toujours le choix.
J’aimerais avoir près de moi,
plus souvent mes amis à moi,
pour les voir vivre, aimer et rêver,
tout simplement nous ennivrer.

De cette vie si merveilleuse qui nous enflamme,
bien trop belle, pleine de lumière,
elle nous enlace, et nous offre le plaisir.
J’avais deux amis à moi,
mais qui sont la haut déjà,
et le bon dieu sait comme ils croquaient la vie,
salut Robert et toi Jean-Marie.

Si je pouvais revoir seulement une fois,
tous ceux qui sont partis là-bas,
merci bon dieu pour un billet de retour,
promis juré, ils reviendront vers toi.
Mais voilà, c’est la vie qui nous échappe,
bien trop belle, parfois cruelle,
elle nous sépare, et on a pas le choix.

J’aimerais avoir près de moi,
plus souvent mes amis à moi,
pour les voir vivre, aimer et rêver,
tout simplement nous ennivrer.
De cette vie si merveilleuse qui nous enflamme,
bien trop belle, pleine de lumière,
elle nous enlace, et nous offre le plaisir.
PRÈS DE MOI
LA-BAS
Gonfle ta voile, pour aller là-bas.
Pour toi, la liberté c’est ça.
La route sera longue, mais c’est ton choix à toi,
la route sera longue, mais tu ne le savais pas.
Surveille le vent qui t’emporte,
ne laisse pas la mer te surprendre,
et voler ton rêve.

Courage, il t’en faudra là-bas,
car tu vois, on ne t’attend pas.
Je dirais même, moi, qu’on ne veut pas de toi,
et tu sentiras, de la haine envers toi.
Surveille le vent qui t’emporte,
ne laisse pas la mer te surprendre,
et voler ton rêve.

Partir, tout laisser derrière toi,
ceux qui t’aiment, tu les as laissés là.
Pour une vie de rêve, qu’on t’a vendue chez toi,
pour une vie de rêve, mais qui n’existe pas.
Surveille le vent qui t’emporte,
ne laisse pas la mer te surprendre,
et voler ton rêve.

Gonfle ta voile, pour aller là-bas.
Pour toi, la liberté c’est ça.
La route sera longue, mais c’est ton choix à toi,
la route sera longue, mais tu ne le savais pas.
Il était beau ce regard,
que tu portais sur moi en me disant,
que l’âge n’y ferait rien, malgré le temps.
C’était le temps d’un amour mal à sa place,
qui aurait voulu tant se devoiler,
tu m’avais tout donné, ta jeunesse, ta beauté.

Mal en toi, aujourd’hui tu t’en vas,
tu murmures, « ne me suis pas ».
Mal en moi, aujourd’hui c’est fini,
tu me demandes de sortir de ta vie.

Qu’il était beau ton visage,
qui me souriait en me disant,
je t’aimerai malgré le temps.
Mais je ne pouvais oublier,
le temps qui me restait à t’aimer,
ce temps que je voudrais arrêter.

Mal en toi, aujourd’hui tu t’en vas,
tu murmures, « ne me suis pas ».
Mal en moi, aujourd’hui c’est fini,
tu me demandes de sortir de ta vie.

Nous avons manqué de courage,
pour oser affronter le présent,
ce présent qui nous ronge maintenant.
Nous ne pourrons jamais oublier,
ces moments de rêve à tout donner,
ces instants d’amour tant desirés.

Mal en toi, aujourd’hui tu t’en vas,
tu murmures, « ne me suis pas ».
Mal en moi, aujourd’hui c’est fini,
tu me demandes de sortir de ta vie.
MAL EN TOI, MAL EN MOI
Les feuilles tombent habillant le sol d’un écran d’or,
écran d’une saison qui s’envole avec le vent.
Comme une vie qui avance,
comme une vie qui avance.

Les journées passent collé à la fenêtre du temps,
guêtant ces instants de vie,
qui sont comme des présents.
Joie d’une vie qui avance,
joie d’une vie qui avance.

La neige tombe habillant le sol d’un écran blanc,
blanc comme la pureté d’un linge,
qui sèche avec le vent.
Froid d’un hiver qui m’attend,
froid d’un hiver qui m’attend.

Mais soudain un rayon de soleil caresse ma joue,
je frotte mes yeux éblouies,
par ce soleil naissant.
Comme ceux d’un petit enfant,
qui lui aura tout le temps.
Les feuilles tombent habillant le sol d’un écran d’or,
écran d’une saison qui s’envole avec le vent.
SAISONS
La grande roue a retrouvé sa place,
en décembre comme chaque année.
Les nacelles vont se mettre à tourner,
et les lumières vont s’allumer.

Les enfants vont se mettre à crier,
les amoureux vont s’embrasser,
en se serrant l’un contre l’autre,
tout là-haut dans ce ciel étoilé.

Mais lui, il reste en-bas, à regarder
la grande roue tourner.
Mais lui, il n’ose pas monter, trop de souvenirs
et les yeux mouillés.

La grande roue va s’arrêter,
les enfants vont vouloir rester,
les amoureux là-haut vont s’embrasser,
en jurant de toujours s’aimer.
Et lui va s’en aller,
la demarche mal assurée,
sans jamais se retourner,
de peur qu’on ne le voit pleurer.

Mais lui, il reste en-bas, à regarder
la grande roue tourner.
Mais lui, il n’ose pas monter, trop de souvenirs
et les yeux mouillés.

En décembre l’année prochaine,
Il viendra comme chaque année,
espérant la voir encore tourner et revivre son passé.
En décembre l’année prochaine,
Il viendra comme chaque année,
espérant la voir encore tourner,
cette grande dame qu’il a tant aimé.
LA GRANDE ROUE
Maman, ma maman.
Maman, ma maman.

Aujourd’hui pour toi la vie, c’est plus ça.
Tu dis que ce n’est pas triste, de partir à ton âge,
tirer ta révèrence, ta révèrence.
Tes mots doux et ta tendresse,
j’en ai besoin crois moi.
Ce regard d’amour sur moi,
je ne m’en passerai pas,
je ne m’en passerai pas,
je ne m’en passerai pas.

Maman, ma maman.
Maman, ma maman.

Aujourd’hui tu me prépares, à ton départ.
Mais une maman ça ne part pas,
ça reste toujours là,
toujours là, toujours là.
Pour moi tu es la plus belle,
la plus belle des mamans,
et je veux te garder, encore près de moi.
Encore près de moi, près de moi...

Maman, ma maman.
Maman, ma maman.
MAMAN
J’aime bien regarder en arrière,
et me souvenir de mon père,
jamais un mot de travers,
une grande bonté à tout faire.

Comme chaque matin il partira,
un verre de blanc au bistrot là-bas,
et au boulot c’est bien normal,
tordre les fers c’est son travail.

J’aime bien me souvenir de ces années là,
où la vie n’était pas si facile que ça,
mais si belle.

Le froid et des crevasses plein les mains,
maman ce soir te soignera,
des petites bandelettes au bout des doigts,
un dur métier on ne se pleind pas.

Pour nous ce soir ce sera la fête,
tous collés devant le petit écran,
Johnny et Guy Lux en noir et blanc,
papa sans doute s’endormira.

J’aime bien me souvenir de ces années là,
où la vie n’était pas si facile que ça,
mais si belle.

Dimanche on ira à la pêche,
en bord de Saône papa et moi,
l’herbe mouillée, pas de bottes aux pieds,
des petits poissons bien accrochés.

J’aime bien regarder en arrière,
et me souvenir de mon père,
jamais un mot de travers,
une grande bonté à tout faire.
MON PÈRE
Margot regarde attentionnée,
le manège qui se met à tourner,
Martin n’est pas loin,
Ombline dors, dors encore.

Un petit cheval, un gros lapin,
un lion, un ours et même un chien,
un zèbre, un gros coq,
tournent sans fin, sous leurs yeux émerveillés.

Petit bout de chou, aux yeux grands ouverts,
des étoiles plein leurs beaux yeux,
que des rires, des sourires.

Martin s’approche du grand bus jaune,
la portière résiste à sa petite main,
papi n’est pas loin,
Ombline ouvre ses grands yeux.

Martin tourne le petit volant,
papi pousse en faisant « wroum wroum »,
Margot le rejoint,
Ombline rie, nous sourie.

Petit bout de chou, aux yeux grands ouverts,
des étoiles plein leurs beaux yeux,
que des rires, des sourires.
LEURS GRANDS YEUX
L’amour, c’est quand tu me souris,
l’amour, c’est quand tu me dis oui,
alors rassuré je suis.

L’amour, c’est quand tu m’ouvres tes bras,
l’amour, c’est quand tu t’ouvres à moi,
alors captivé je suis.

Mais voilà, le temps est passé par là,
bel amour qui s’en va, loin de moi.
Mais voilà, le temps est passé par là,
bel amour revient moi, revient moi.

L’amour, c’est quand tu me dis viens,
l’amour, c’est quand je casse tes reins,
alors jaillissent des étoiles.

L’amour, c’est tous ces petits cris,
l’amour, c’est ces perles de vie,
qui inondent nos corps de plaisir.

Mais voilà, le temps est passé par là,
bel amour qui s’en va, loin de moi.
Mais voilà, le temps est passé par là,
bel amour revient moi, revient moi.

L’amour, c’est quand tu me souriais,
l’amour, envolé à jamais.
Un temps passé à attendre,
un temps passé...
L’AMOUR
Seins qui se soulevent quand on les regarde,
à la dérobée sous un chandail,
seins qui se gonflent et me mitraillent,
pas de pudeur sous ton chandail.

Toi qui sautillent en toute liberté,
ou bien logés dans ton bustier,
tu ne demandes qu’à t’échapper,
d’un chemisier mal accroché.

Petits tétés, petits têtons,
jolis nénés, tendres mamelons.
Petits tétés, petits têtons,
jolis nénés, tendres mamelons.

En forme de poire ou de petit melon,
bien belle gorge à caresser,
tes petits têtons qui pointent leur nez,
ils font tout pour m’exiter.

Petit Robert, pas le dictionnaire,
pour toi Aubade ou Lise Charmel,
deux petits coquins habillés de soie,
les plus belles dentelles rien que pour toi.

Petits tétés, petits têtons,
jolis nénés, tendres mamelons.
Petits tétés, petits têtons,
jolis nénés, tendres mamelons.
PETITS TÉTÉS, PETITS TÊTONS
Que c’est trop long d’attendre,
souffrir en silence,
le téléphone ne sonne plus,
le nom ne s’affiche plus.

Que des photos pour te voir,
tous ces souvenirs en mémoire,
tant de tendresse partagée,
toutes ces caresses échangées.

Que c’est trop long d’attendre,
souffrir en silence,
le téléphone ne sonne plus,
le nom ne s’affiche plus.

Ton visage qui se voile
et ton corps qui s’éloigne,
mauvais rêve qui hante mes nuits,
mauvais rêve qui me détruit.

Que c’est trop long d’attendre,
souffrir en silence,
le téléphone ne sonne plus,
le nom ne s’affiche plus.

Tant d’amour à te donner,
tant de plaisirs à partager,
mais c’est fini entre nous,
tu l’as voulu pour nous.

Que c’est trop long d’attendre,
souffrir en silence,
le téléphone ne sonne plus,
le nom ne s’affiche plus.
QUE C’EST TROP LONG D’ATTENDRE
Je l’ai imaginé, marchand à mes côtés,
mais trottoirs opposés, sans jamais la croiser.
Elle m’a regardé, sourires échangés,
j’aurais voulu l’aborder, timidité mal gérée.

Puis le jour s’est levé où nous avons osé,
nous parler, nous désirer, nous froller et nous aimer.
Nous parler, nous désirer, nous froller et nous aimer.

Puis elle est retournée, vers ce désert voilé,
me laissant seul, à jamais seul.
Je l’ai imaginé, dans son palais doré,
mais amour forcé, sans jamais l’avouer.

Je rêve à ce jour, d’un amour dévoilé,
où tu me reviendras, libre, à jamais pour moi.
Où tu me reviendras, libre, à jamais pour moi.
DÉSERT VOILÉ